40 bougies, et autres statistiques

Du 17 juin au 7 juillet

Aucun doute, le tube de l’été se danse sur un rythme endiablé. Déjà trois semaines depuis notre dernière publication, les journées filant à la vitesse d’une courte sieste à l’ombre, à tel point qu’on se demande si on n’a pas rêvé. Et pourtant, notre carnet de bord atteste d’une activité intense, véritablement frénétique: des récoltes parfois pléthoriques et éreintantes pour le couche-tard imprudent, de colossaux stocks de concombres pour lesquels il a fallu trouver preneur, des plantations, des semis et des arrosages, des salons bien-être, et l’arrivée de deux WWOOFeurs et de nombreux autres visiteurs. En toile de fond: la préparation d’une fête d’anniversaire à la ferme, occasion d’un grand nettoyage. Tant de choses à raconter ici, que je me contenterai de résumer avec des nombres, sous forme de statistiques. Quelques chiffres ne valent-ils pas un long discours?

Semis et plantations

Plantation poireau d'hiver - Ferme de Videau
1500 poireaux sous la douche

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Impeccablement épaulé par Laëtitia et nos deux WWOOFeurs Marine et François, venus renifler l’air de la ferme, nous avons lancé quelques cultures d’arrière saison et laborieusement planté à la main les poireaux d’hiver. Les tomates (non-bio) de la voisine Huguette ne seront pas commercialisées mais fourniront des semences pour l’année prochaine. Celles-là ont bien démarré. Mais pas les salades, souffrant de la chaleur et ayant tendance à monter à graine, que je cessais de vendre pour un petit moment. En cause, une irrigation mal proportionnée. Je ratais un semis de carottes pour la même raison. Mais on allait pas s’envoyer le moral dans les chaussettes pour quelques bottes.

Récoltes

Ail Therador - Ferme de Videau
L’ail de Videau, c’est le plus beau

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Certes, la reprise de certaines plantation (melons, poivrons) a été difficile. Erreur bien avouable: c’est le métier qui rentre! En revanche, j’étais submergé de concombres. Je réussissais bien à refourguer quelques colis en magasin bio, à l’épicerie du coin, chez un grossiste… Mais faute de pouvoir stocker en chambre froide, je jetais encore beaucoup. J’abandonnais mes clients du samedi à Tombebœuf, à qui je proposais désormais des paniers à la ferme, pour me rendre au marché plus touristique de Pujols. Sans trop de remords, puisque j’y battais mon record de recette dès le premier jour, donnant enfin un débouché convenable au boum de production de l’été. Enfin, on stockait à l’ombre, pour séchage, un ail magnifique bien que mangé par la rouille.

La fête

Fête 40 ans - Ferme de Videau
Rock à la casbah

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Nous cherchions un moyen de réunir à la ferme à la fois les vieux et les nouveaux copains, les frères et les cousins, venus de loin ou d’à côté, le temps d’une soirée privée. De nombreuses bonnes volontés facilitèrent la tenue de l’événement pourtant programmé en pleine saison agricole. Trois formations de gros rock relevèrent in extremis le pari de descendre depuis Paris pour faire vibrer nos vieilles pierres. On installa une douche d’été, on se fit prêter d’autres toilettes sèches pour le camping, on évacua gravats et autres tas de bois. «Rien de tel qu’une fête pour faire un grand ménage». Sous les lampions d’une cour propre et nivelée, on but, on mangea, on s’agglutina, on se rencontra. Pendant trois jours magiques, notre vie fût toute chamboulée. Si vous n’y étiez pas, on le refera. Quant au poids des années… bah, seulement quelques chiffres!

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