La fleur femelle de la courgette est celle qui donne naissance au fruit. Auparavant, elle doit avoir été fécondée par l’intermédiaire naturel de la pollinisation: la fleur reçoit la visite d’une abeille ou d’un autre insecte, laquelle s’est auparavant posée sur une ou plusieurs fleurs mâles.
Il arrive cependant fréquemment que des fleurs femelles non fécondées accouchent tout de même d’un rejeton. Ce phénomène peut s’avérer intéressant à plusieurs égards. Le fruit obtenu, appelé parthénocarpe, ne contient pas de graine et plaira davantage, par exemple, aux amateurs d’oranges et de bananes.
Dans le cas de la courgette, hélas, le fruit parthénocarpe jaunira rapidement avant de pourrir. Heureusement, son extrémité en forme de pointe le rend aisément reconnaissable, et on pourra escamoter l’avorton (cf. photo), pour laisser la place à d’autres fruits dépourvus de nom d’oiseau.
Donc, si je suis bien, d’un pur point de vue génétique, l’avorton est un « clone de sa mère », non ?
Bravo pour ce site, à quand le documentaire ?
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